censure

Chine : Une chanson à la gloire des censeurs du web

On fait des chansons sur tout et n'importe quoi en ce moment en Chine. Il y avait la chanson du porte-avions, celle dédiée au président Xi Jinping et à son épouse, voilà maintenant une composition à la gloire de la « grande muraille informatique ». Un chant pour célébrer les gardiens d'un web totalement asphyxié par la censure. 

Wu Si : « 80 % de nos sujets sont refusés par le bureau de la censure. »

Dans le cadre du reportage consacré à la fronde des journalistes en Chine, diffusé jeudi 7 février sur la radio mondiale, nous ouvrons cette semaine le blog aux confrères chinois. Un mois après la grève des rédacteurs du Nanfang Zhoumo, quel est l’état d’esprit d’une profession confrontée à la fois aux mutations de l’ère internet et à la propagande toujours omniprésente dans un pays en pleine transition. La censure du numéro spécial de fin d’année du grand hebdomadaire de Canton a été la goutte d’eau qui a fait déborder l’encrier. Un acte vécu par les rédactions comme une véritable humiliation dans la Chine du ½ milliard d’internautes. Bonjour Wu Si…

#Nanfang Big Bang 4 / Wu Si / Photo SL
  

Lou Ye absent du générique pour son retour sur les écrans chinois

Voilà neuf ans que les cinéphiles chinois trépignaient d’impatience. Le nouveau film de Lou Ye est à l’affiche ce vendredi à Pékin. Sélectionné dans la catégorie « un certain regard » à Cannes, « Mystery » signe le retour officiel de Lou Ye en Chine. Son dernier film présenté sur les écrans chinois remonte à 2003. Cette fois « Mystery » a obtenu l’aval du bureau du cinéma, ce qui n’a pas  empêché les censeurs d'éxiger des coupes sur certaines scènes. Fâché, le réalisateur a supprimé son nom du générique 

 
 
 
 
 

Pornographie

Il y a des mots qui font cliquer, celui-ci a déclenché une tornade d’images sur la toile en Chine. Des internautes photographes chinois ont en effet décidé de dénuder le systè

Beijing blues pour les confrères chinois

« En Chine on ne manifeste pas dans la rue, on va plutôt boire un verre ». Ces propos pour le moins révolutionnaires sont de l’un des rédacteurs du Beijing News avec qui nous avons justement pris un verre .