pollution

Chine : Le marathon « masqué » de Pékin

Une nouvelle déferlante de masques ce matin sur les réseaux sociaux chinois à l’occasion du marathon de Pékin. Les 26 000 inscrits ont pris le départ place Tiananmen pour un parcours qui doit les mener jusqu’au stade olympique. Et parmi ces coureurs qui ne manquent pas d'air, certains en ont profité pour se moquer du brouillard de pollution qui asphixie régulièrement la capitale chinoise et dénoncer l'inaction des pouvoirs publics. Pas facile de courir avec un masque, et pourtant…

Chine : Nouvel an lunaire, pétards et pollution

C’est un « petit » indice de pollution qui a réveillé les Pékinois ce matin. Petit étant ici évidemment une façon de parler, sachant qu'un taux de 160 microgrammes de fines particules par mètre cube équivaut à trois fois le seuil critique de l’organisation mondiale de la santé. Le bureau de la météo de Pékin y voit en tous cas un motif de réjouissances. Les autorités disent avoir évité « l’Airpocalypse » constaté encore l’année dernière avec un index de pollution approchant les 500. Et cela grâce à une nouvelle campagne de prévention contre les feux d’artifices. Pourvu que ça dure...  Ce soir, la capitale chinoise était de nouveau plongée dans le brouillard

Pékin asphyxiée, Séoul frig-horrifiée

Alors il fait gris à Pékin. Le compteur de particules sur le toit de l’ambassade des Etats-Unis, au cœur de la capitale chinoise, a frôlé hier l’arrêt cardiaque. Une densité de 845 microgrammes de micro-saletés par m3 a été mesurée en fin d’après-midi. A ce niveau là, autant brancher directement ses poumons sur le pot d’échappement d’un camion.

 

Motor girls

C'était donc ce mercredi l'ouverture du salon de l’automobile à Pékin. Malgré un ralentissement de la demande en 2011, la Chine reste l'eldorado des constructeurs prêts à tout pour se démarquer : des décibels à fond les gamelles, des défilés de mannequins sur tous les stands et des fans de belles carrosseries toujours plus nombreux dans une ville pourtant asphyxiée par la pollution...

Un air pur au sommet

« Quand on ouvre les fenêtres, il arrive que les mouches finissent par entrer ». La célèbre phrase de Deng Xiaoping n’est plus d’actualité. Cela fait bien longtemps que les mouches et l’air pollué n’entrent plus chez les dirigeants chinois.