L’entrée dans l’année du serpent aura donc fait moins de bruit que l’arrivée du dragon. Les étoiles et le zodiac n’y sont pas pour grand-chose. Le recul des pétards serait surtout lié ici à la fin d’un tabou. Sous la pression de l’opinion, les autorités ont finit par publier les taux de particules fines présentent dans l’atmosphère de 74 grandes villes de Chine. Résultat : Dans la capitale, les médias ne parlent plus de brouillard mais bien de pollution. Il y a une véritable prise de conscience au sein de la population croit savoir le Quotidien du Peuple.

 

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Les Pékinois s'inquiètent pour la qualité de l'air, du coup ils y vont mollo sur les explosifs festifs. Enfin mollo, façon de parler... 313.000 cartons de feux d'artifices ont tout de même été vendus à Pékin du 9 février au 14 février, contre 564.000 cartons vendus à la même période l'année dernière, selon les statistiques publiées par la mairie. La vente de pétards aurait ainsi reculé de 45 % pendant les vacances du nouvel an lunaire.

 

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Comme chaque année, le maire a remercié les pompiers mobilisés pendant la "fête du printemps". Wang Anshun a aussi, et c’est la première fois, salué les habitants qui se sont mis au régime sans ba-da-boom et sans fumée. Car les pétards sont ici une véritable tradition. Ce n’est pas simplement pour s’amuser que les 7 à 77 ans se ruent sur la mèche, c’est aussi pour chasser les mauvais esprits et tous les maux qui vont avec (malchance, maladie, mauvaise fortune etc.)

 

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Les pétards étaient de surcroît, pollution oblige, interdits cette année entre minuit et 7 h du matin. Ce qui n’a pas empêché de se lâcher le soir du changement de lune. Le 9 février, l’indice de pollution est grimpé à 508 : « Fuyez à Bali » conseillait alors l’ambassade des Etats-Unis à Pékin !

     

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