Corée : Les manifestants veulent faire dérailler la privatisation

Après l’appel à la grève générale lancé lundi, les syndicats de cheminots ont réuni 15 000 personnes ce samedi après midi à la gare de Séoul. Objectif : Contraindre le gouvernement à revenir sur ce qui est considéré par les syndicats comme un projet de privatisation des chemins de fer coréens. Un nouveau rendez-vous a été donné mardi 18 décembre, à la vieille du premier anniversaire de l’élection de la présidente Park Geun-hye

 
 
6 000 personnels mobilisés en renfort, plainte déposée auprès de la police contre 200 militants syndicaux et menace de sanctions disciplinaires contre les grévistes, la direction de KORAIL a choisi l’intimidation pour tenter de contrer les revendications des cheminots.
 
Pour l'instant, la grève n'a d'ailleurs entrainé que peu de perturbation sur le réseau. Le syndicat des travailleurs des chemins de fer de Corée du Sud revendique 22 000 membres. Il évalue la mobilisation à près de 80 %, mais pour la direction le mouvement ne concerne que 30 % des personnels.
 
Le désaccord porte sur l’exploitation de nouvelles lignes à grande vitesse (KTX) entre la gare du sud de Séoul et plusieurs grandes villes. Pour les syndicats, il s’agit d’une privatisation qui ne dit pas son nom, avec à terme la crainte d’une hausse des tarifs et de licenciements.
 
Faute de nouvelles négociations, les cheminots annoncent qu’ils rejoindront le bal des mécontents de la politique du gouvernement conservateur. Rendez-vous a été donné mercredi 18 décembre, veille du premier anniversaire de l’élection de la présidente Park Geun-Hye
 

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Photo twitter Manifestation gare de Séoul 14.12.2013
 

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Yonhap 19.12.2013 Police raid more KORAIL union offices

 
 
 
 
 
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