La chanson française comme le Mc Do ! La mondialisation aura donc fini par amener partout le même refrain. Comme hier à Séoul et Tokyo, impossible aujourd’hui de ne pas entendre fredonner le français dans l'un des nouveaux cafés bobos de la capitale chinoise. Un air qui vous poursuit généralement jusqu'aux toilettes, et pour lequel on ne donnerait pas forcément tout Rossini, tout Mozart et tout Weber. Une chanson légère qui, parait-il, va très bien avec les fauteuils vintage et le café italien. Cette bande son francophone s'accorde aussi d'ailleurs parfaitement avec les premiers émois d’un film de jeunesse, ou encore avec un dîner chic dans les villas baroques du quatrième périphérique de Pékin.

 

 

Sur scène, c’est quand même autre chose !

Elle vibre, elle transpire, elle entraine la chanson francophone. Peut-être parce qu’ils viennent du Nord de la France, les Mauvaises Langues n’ont pas hésité à descendre dans la fosse samedi soir. Un truc de Lillois probablement, manière d'aller chanter leurs ritournelles au plus près des oreilles des apprenants le français,  très nombreux dans la salle du Yugong Yishan pour le concert de lancement de « Mars en Folie ».

 

 

 Le festival « Mars en Folie », c'est dans 13 villes de Chine jusqu’au 23 mars.

 

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