journalisme

Chine : Un dernier billet pour la route…

Voilà une semaine que nous avons quitté Pékin, sans même prendre le temps de vous dire au revoir chères lectrices et chers lecteurs de ce blog. Un grand merci à tous pour votre fidélité. Après trois ans et demi de correspondance chinoise pour RFI, il est temps de laisser la place à ma successeure.

Profession: interviewer

On peut écouter Frédéric RIVIERE chaque matin à 8h15 heure de Paris sur Rfi. Ce journaliste d’expérience est chargé d’interroger l’invité de la rédaction sur un sujet lié à l’actualité. Généralement, cet invité est un acteur de la vie politique, économique ou sociale, en général française mais pas seulement. S’exprimant en direct sur un temps relativement courts (8 minutes), il doit mener ses entretiens avec rapidité et attention, afin de tenir l’auditeur en haleine tout en veillant à rebondir sur les propos de l’invité. Pas facile pour lui, et il ne manque pas de détracteurs de tous bords pour lui reprocher son partis pris supposé.

Droit à l'information

 

Le premier devoir du journaliste est d’aller sur le terrain. Voir, entendre, comprendre, rendre compte, c’est l’essence même du journalisme.

Sensibiliser tous les jeunes journalistes aux questions d'éthique professionnelle

Aujourd’hui comme hier, aujourd’hui peut-être encore davantage qu’hier, les citoyens exigent une information de qualité, crédible et respectueuse des droits de la personne. Une information recueillie, travaillée et diffusée par ceux dont c’est la profession, les journalistes. Comme dans tous les autres métiers, il y a la technique, qui s’apprend, et les usages, les règles de l’art, la déontologie, qui doivent aussi s’acquérir. De nombreux journalistes maîtrisent mal ces règles. Des professionnels proposent donc d’offrir à la plupart des nouveaux journalistes une courte formation sur les pratiques et la déontologie journalistiques, et de leur délivrer un « passeport professionnel ».

Syrie interdite aux journalistes : et pourtant ils informent

Des auditeurs-internautes s’interrogent sur le crédit qu’il convient d’apporter aux informations diffusées par RFI sur la situation en Syrie. Ils semblent douter de leur véracité. Leur perplexité est légitime. La Syrie fait partie de ces pays fermés aux regards extérieurs. La recherche de l’information est difficile, les risques de manipulation et de désinformation nombreux. Les témoignages et les images sont rares, leur vérification est délicate. Les journalistes doivent pourtant – c’est leur mission – essayer d’approcher la vérité.